Énergie solaire

Énergie solaire

Fin juin 2015, première sortie du Travco en direction du Saguenay. Mes parents se rendent dans cette région pour assister au Festival Aérien de Bagotville. Accompagnés de mon frère Luc et sa famille en tente-roulotte, et du cousin Roger dans son Classe B Safari Condo, ils sont campés au camping municipal de St-Felix-d’Otis, à quelques km de la base militaire.

Après le weekend au Festival Aérien, mes parents se sont rendus au Lac St-Jean, région natale de Papa, où ils ont passé quelques jours et visité la famille.

Ce voyage a permis de tester le rendement du dernier ajout à la Baleine Bleue: un panneau solaire! Installé sur le toit, ce panneau peut fournir jusqu’à 140W. Comme la Baleine est presque toujours campée sans services, ce panneau permet d’augmenter de beaucoup l’autonomie du motorisé avant de devoir utiliser la génératrice.

Un des problèmes reliés au camping sans service était l’arrêt du frigo, dont la valve à gaz se refermait dès que le voltage de la batterie du Travco commançait à baisser légèrement. Papa a tout de suite remarqué que ce désagrément est maintenant chose du passé grâce au panneau solaire: celui-ci garde constamment le voltage de la batterie assez élevé pour garder la valve du frigo ouverte, et le frigo a fonctionné sans arrêt toute la semaine.

De plus, plusieurs autres ampoules incandescentes ont été remplacées par des LEDs dans plusieurs luminaires du Travco, l’éclairage intérieur est maintenant constitué presqu’uniquement que de LEDs. Ces LEDs, proviennent toutes du site Deal Extreme, mon site favori de gadgets électroniques sur le web.

Cliquez ICI pour voir le modèle de LED utilisé.

Le panneau solaire produit quasiment autant d’énergie dans le jour que les LEDs en consomment en soirée pour l’éclairage. Donc, en plus d’avoir un très bonne autonomie pour le camping, la batterie du motorisé est presque toujours pleine, ce qui en réduit le sulfatage et en augmente la longévité.

Le panneau est fixé sur le toit avec 4 supports que Papa a fabriqué, le tout étant simplement collé avec un adhésif directement sur le toit du Travco. Ne voulant pas percer de trou sur la coque de fibre de verre, Papa a fait passer le fil du panneau par un évent du toit, puis jusque dans le compartiment à fusibles situé dans l’armoire au dessus du comptoir, où il est branché au circuit électrique du Travco. Le régulateur de voltage du panneau solaire (une petite boite électronique) a été installée dans ce même compartiment.

Quel est ce bruit?

Sur la route durant le voyage, Papa a remarqué qu’il y avait un bruit anormal sur le toit, provenant du climatiseur. Il a découvert que le bruit venait du capot de plastique du climatiseur, qui vibrait sous l’effet du vent et aller tapoter sur le climatiseur lui-même.

Le capot n’est pas en mauvais état, mais avec le temps on dirait qu’il s’est affaisé au centre. Papa a donc décidé de le démonter et de lui refaire une beauté. Pour corriger l’affaissement du plastique, et faire cesser le bruit et les vibrations, Papa a installé deux petites bandes d’aluminium sur le dessus.

Puis le capot a été nettoyé puis repeint. Une fois de retour en place sur le toit, il l’a l’air neuf!

La malchance et la chance de Gerry

Gerry, le copain de Papa, était installé depuis quelques jours chez mon père avec son Winnebago Classe A. Dimanche dernier il décide de partir pour se rendre en visite au Lac St-Jean. Malheureusement, après quelques km de route, Gerry doit faire demi-tour: le joint de culasse du moteur de son motorisé vient de lâcher, le moteur perd progressivement son antigel. Gerry réussit à se rendre chez Papa avant que la situation devienne critique et n'endommage le moteur. Donc malchanceux d’avoir eu cette panne, mais chanceux que ce ne soit pas arrivé au milieu du parc des Laurentides ou encore en route vers l’Arizona!

Installé chez Papa, Gerry va donc pouvoir prendre le temps de faire la réparation lui-même. Le Winnebago est un pusher construit sur un chassis Freightliner, avec un moteur Cumins diesel. On le voit ici stationné devant le Travco.

Comme Gerry était mécanicien de métier, il connait très bien ces moteurs, il sait exactement quoi faire et comment le faire. A ses dire, ce n’est pas une réparation très complexe mais assez longue. Les travaux ont débuté hier, il prévoit une vingtaine d’heures pour remplacer ce joint. Photo du moteur, qui est en fait situé sous le lit de la chambre, à l'arrière du véhicule: